INSTITUT D'ÉTUDES POLITIQUES - Année 2007-2008 — 1er cycle

Enjeux politiques de la géographie '08

Conférence de Patrick Poncet

Objectifs de la conférence

• Faire acquérir aux étudiants un mode de raisonnement sur les questions sociales qui prenne en compte à sa juste place une intelligence moderne de l'espace des sociétés.

• A l'aide de textes de référence et d'études de cas significatives, présenter l'état et la direction de la pensée en sciences sociales sur quatre enjeux politiques de la géographie : la ville, les ressources, la population, l'environnement.

Programme simplifié

  Séances Thème
  1 “Vie provençale”
  2 La distance : problème social, réponse urbaine
  3 Ville, urbain, urbanité : la machine à faire de la société
  4 Géohistoire de la ville : des capitales provinciales à l'archipel mégalopolitain mondial
  5 Aménagement du territoire : L'urbanité comme ressource
  6 L'information : Richesses d'aujourd'hui
  7 Patrimoine : La “société de conservation”, entre identification et transmission
  8 Les mondes habités : Au rendez-vous des civilisations
  9 [reportée] Le tourisme : Les lieux des autres
  10 La mondialisation : Depuis que le monde est Monde
  11 Le jardin du Luxembourg (sortie)
  9 reportée Le tourisme : Les lieux des autres
  13 La vraie nature de Paris (sortie)
  14 et 12 reportée La Nature : une idée / Une géographie vient au monde

 

Programme détaillé des séances

  Ce que n'est plus la géographie
Séance 1
6 mars 2008

“Vie provençale”

 

  La ville
Séance 2
13 mars 2008

La distance : problème social, réponse urbaine

 

Séance 3
20 mars 2008

Ville, urbain, urbanité : la machine à faire de la société

 

Séance X
27 mars 2008

les espaces du sport (en parallèle avec le Critérium de Sciences Po)

 

Séance 4
3 avril 2008

Géohistoire de la ville : des capitales provinciales à l'archipel mégalopolitain mondial

 

  Les ressources
Séance 5
10 avril 2008

Aménagement du territoire : L'urbanité comme ressource

 

Séance 6
10 avril 2008

Information : Richesses d'aujourd'hui

Chapeau radio 0 ◊ La polémique “Wikipedia” (à Sciences po en particulier)

 

Séance 7
15 mai 2008

Patrimoine : La “société de conservation”, entre identification et transmission

 

  La population
Séance 8
22 mai 2008

Les mondes habités : Au rendez-vous des civilisations

Exposé 1 ◊ Le choc des civilisations : une fiction cartographique ?
Chapeau radio 1 ◊ Les traités de Westhpahlie, origine du monde finissant ?

Exposé 2 ◊ L'Europe, un projet spatial ?
Chapeau radio 2 ◊ La Turquie : en Europe ?

 

Séance 9
reportée au
12 juin 2008

Le tourisme : Les lieux des autres [séance reportée]

 

Séance 10
5 juin 2008

La mondialisation : Depuis que le monde est Monde

Exposé 5 ◊ Les nouveaux espaces du politique
Chapeau radio 5 ◊ La suppression des départements : une occasion manquée ?

Exposé 6 ◊ Chine, Inde : mode d'emploi.
Chapeau radio 6 ◊ Nord/Sud, Est/Ouest : des découpages utiles ?

 

  L'environnement
Séance 11
7 juin 2008

Le jardin du Luxembourg

 

Séance 9
[reportée]

12 juin 2008

Le tourisme : Les lieux des autres

Exposé 3 ◊ La touristophobie
Chapeau radio 3 ◊ Le tourisme : un phénomène de masse ?

Exposé 4 ◊ Uluru : le rêve de l'aborigène et du touriste
Chapeau radio 3 ◊ Le tourisme : une sidérurgie durable ?

 

Séance 13
14 juin 2008

La vraie nature de Paris

 

  Ce qu'est la géographie
Séances 14 et 12
[reportée]

19 juin 2008

La Nature : une idée

Exposé 7 ◊ Quel avenir pour les dinosaures ?
Chapeau radio 7 ◊ Le changement est-il naturel ?

 

 
 

Une géographie vient au monde

 

   

Les notes du semestre

L'évaluation des élèves est fondées sur une moyenne des notes suivantes.

 

1. Une note d'exposé (une seule note pour les deux ou trois intervenants)

L'exposé est une compétences centrale dans les études Sciences-po. Il se fait à trois, et dure 20 minutes ; ni plus, ni moins. La note est collective, chaque membre du groupe de travail devant intervenir à l'oral. L'exposé ne doit pas être lu (la lecture sera interdite), seules des notes sous forme de plan détaillé sont autorisées. Tous les exposés doivent être accompagnés d'une présentation assistée par ordinateur (PowerPoint ou Keynote). L'installation du matériel doit être effectuée avant l'arrivée du professeur.

 

◊ POURQUOI DES EXPOSÉS ? Donald Arsenault, professeur en sciences de l'éducation à l'Université d'Ottawa, résume l'efficacité des différentes méthodes d'apprentissage de la manière suivante (cité par Jean-Paul Donckèle, dans Oser les pédagogies de groupe. Enseigner autrement afin qu'ils apprennent vraiment, Erasme, 2003) : Nous avons tendance à nous souvenir de : 10% de ce qu'on lit, 20% de ce qu'on entend, 30% de ce qu'on voit, 50% de ce qu'on voit/lit et entend, 70% de ce qu'on dit (participation à une discussion, faire une présentation simple), 90% de ce qu'on fait et de ce qu'on dit (faire un exposé, une expérience, un cours), 95% de ce qu'on réalise en responsabilité (concevoir et exécuter un projet).

 

◊ QUEL BARÈME POUR QUELS PRINCIPES ?

INTELLIGIBILITÉ.

TECHNIQUES. Faire un exposé suppose de maîtriser les techniques propres de ce media. Il faut savoir parler. Il faut être capable de s'exprimer clairement. Il faut s'assurer que les auditeurs sont à même d'intégrer ce que l'on désir qu'ils intègrent. Il faut savoir utiliser des supports pédagogiques variés. Il ne faut pas en faire trop. Le multimédia peut être un piège si les médias ne sont pas hiérarchisés et agencés avec soin.

FORMAT. Medium is message. Cela pour dire que l'information n'existe qu'à partir du moment où elle est transmise, d'une manière ou d'une autre. De ce fait, il n'y a pas de sens à penser séparément le contenu potentiel de l'exposé et le contenu réalisé. Il faut se convaincre du fait que l'exposé est un produit en tant que tel, autonome par rapport à d'autres discours, et qu'il ne sert à rien d'essayer de faire entrer une masse d'information trop importante dans le format d'un exposé. En particulier, il n'est pas concevable de faire un exposé en lisant un texte qui n'aurait été fait que pour être lu.

 

INTELLIGENCE.

PROBLéMATIQUE. Un exposé doit suivre scrupuleusement une problématique claire. Sans doute plus rigoureusement encore qu'à l'écrit. Mais comme à l'écrit, cette problématique doit structurer l'ensemble du propos. Ce point évalue ainsi d'une part la qualité de la problématique, son niveau d'abstraction, de conceptualisation, son ambition. Il évalue d'autre part la continuité de la problématique dans l'exposé, au travers des hypothèses et des réponses jalonnant l'intervention, mais aussi et bien entendu dans la conclusion.

DéMARCHE. La façon dont est menée l'intervention au plan intellectuel est le dernier point clé de l'exposé. Car il s'agit véritablement d'emmener l'auditoire avec soi sur la piste que l'on trace tout au long de l'exposé. Cette piste est formalisée bien entendu dans le plan, qui n'est pas nécessairement organisé en parties hiérarchisés mais peut-être tout aussi efficace en points. Ce plan, de par sa construction, doit servir de repère à l'auditoire, une sorte de carte, de road book.

 

◊ QUEL CALENDRIER POUR PRéPARER L'EXPOSÉ ?

L'exposé doit être préparé en concertation avec le professeur. Ceci afin d'arriver le jour de l'intervention avec un "produit" dans les grandes lignes et le fond sont validés ; reste à être performant à l'oral. Cette préparation doit suivre sans retards le calendrier suivant : le respect de ce calendrier conditionne la note finale, la qualité du propos étant à la fois un enjeu pour l'élève exposant et pour ses camarades.

3 semaines avant (au minimum) : étude bibliographique préalable

2 semaines avant (au minimum) : proposition de plan version 1

1 semaine avant (au minimum) : proposition de plan version 2

3 jours avant (au minimum) : envoi et validation du powerpoint.

- Attention aux vacances : le travail en groupe est rendu plus difficile !

Choix des exposés

 

 

2. Une note individuelle de modération de débat

Chaque exposé est suivi d'une discussion, complétant le propos sur la base de questions engageant un débat. Trois élèves préparent chacun une question-sujet et animent une discussion ouverte à tous ; elle ne doit pas se résumer à des questions posées par les Modérateurs aux intervenants. La durée de la discussion est de 30 minutes.

Le travail de préparation de la discussion est mené par les modérateurs comme ils l'entendent, et peut procéder d'une collaboration avec les intervenants. Les questions et thèmes structurant la discussion sont envoyés au professeur dans la semaine précédant l'exposé, au plus tard trois jours avant celui-ci.

La note finale est une note individuelle, tenant compte principalement de la capacité d'animation de la discussion, ce qui suppose une bonne compréhension du sujet.

Choix des débats

 

3. Une note individuelle de compte rendu d'exposé et de discussion-débat (5000 signes ±10%) ou Une note individuelle de chapeau radiophonique (120 secondes max.)

 

COMPTE RENDU : Suite à la discussion autour de l'exposé, chaque personne en charge du compte rendu remet, dans un délai d'une semaine, une fiche de synthèse sur l'exposé et la discussion qui l'aura suivi.

C'est un travail personnel comptant environ 5000 signes (±10 %, espaces comprises). Il devra être remis par courriel ainsi que sous format papier à la séance suivant l'exposé concerné (ou à défaut dans le casier du professeur au plus tard une semaine après l'exposé).

Choix des comptes rendus

 

CHAPEAU RADIOPHONIQUE: Suite à la discussion autour de l'exposé, un élève introduit le débat par un exercice oral, limité strictement dans le temps, visant à présenter un axe problématique particulier lié au sujet de l'exposé.

C'est un travail personnel fondé sur la concision et le respect strict d'un temps de parole imparti : 120 secondes. l'exercice est calqué sur les "chapeaux" qui introduisent les émissions de débat à la radio, comme par exemple dans l'emmision quotidienne de France Culture Du grain à moudre. En cas de dépassement de temps, l'élève sera coupé.

Choix des chapeaux radiophoniques

 

 

4. Une note individuelle de présentation du corpus des lectures obligatoires (5000 signes ±10%)

Le travail consiste en une présentation des textes donnés en lecture obligatoires, ceux-ci étant considérés comme un tout formant un ensemble cohérent. Il s'agit moins de donner la composition de ce corpus que d'en dire le contenu, les différences, les points communs. Cet exercice est inspiré de la rédaction d'une introduction ou d'une préface à une anthologie sur un sujet ou dans une discipline donnée.

C'est un travail personnel comptant environ 5000 signes (±10 %, espaces comprises). Il devra être remis par courriel ainsi que sous format papier lors de la séance 10.

 

5. Une note individuelle d'implication dans les travaux de la conférence (appréciation ou dépréciation de la moyenne général).

La participation aux travaux de la conférence fera l'objet d'une évaluation donnant lieu à une notation sous la forme de points en plus ou en moins par rapport à la moyenne générale de l'année. Sera prise en compte dans cette évaluation l'assiduité de l'élève.

Concernant l'assiduité et la ponctualité aux conférences de méthodes, rappelons que :

• quant à la ponctualité : il est attendu que les étudiants arrivent à l'heure, en cours magistral comme en conférence de méthode.

• quant à l'assiduité : elle est obligatoire et contrôlée, et prise en compte par l'enseignant dans la note finale, pour tous les enseignements qui sont validés par un contrôle continu. Quelle qu'en soit la raison, le nombre total des absences ne peut dépasser 20% du nombre de séances prévues pour chaque enseignement (soit pas plus de trois absences pour les enseignements de 14 séances). Les absences doivent toujours être justifiées. Au-delà de trois absences, l'étudiant est porté “ défaillant ” pour l'enseignement concerné et cette mention apparaît sur son relevé de notes. Un étudiant considéré “ défaillant ” dans un ou plusieurs enseignements peut se voir refuser le passage dans l'année supérieure, il peut même ne pas obtenir son diplôme. De trop nombreuses absences peuvent aller jusqu'à la suspension de la scolarité de l'étudiant pour le semestre en cours.

• Toutes les séances de conférence de méthode sont obligatoires.

• Toute absence est comptabilisée, quel qu'en soit son motif.

• Toute absence dont le motif apparaît comme insuffisant au professeur et à la direction de Science-po fait l'objet d'un sanction sur la note d'implication dans les travaux de la conférence.

• Toute deuxième absence fait l'objet d'un signalement immédiat auprès de la direction, et d'une convocation de l'élève.

• L'appel est fait en début de chaque séance ; le professeur se réserve le droit d'accepter ou non un élève retardataire (en cas de refus, il est signalé absent).

Précisons enfin que l'usage des ordinateurs portables en conférence n'est autorisé qu'en vue de la prise de notes ; le "chat" (au sein de la conférence ou avec un inetrlocuteur extérieur), le consultation de documents ou de pages web ainsi que toutes activités informatiques sans rapport direct avec la conférence ne sont pas autorisés.

 

 

   

Quelques indications bibliographiques

La bibliographie de référence pour cette conférence n'est pas très étendue. Ceci car l'essentiel de l'approche géographique du social peut se trouver dans un nombre restreint d'ouvrages d'une part, et car nombres d'ouvrages sur le monde contemporain, tenant en général de l'essai, peuvent être lus avec un regard géographique d'autre part.

L'essentiel des principes de l'approches géographique se trouve dans le Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés, qui peut être considéré comme le manuel de la conférence. On tirera un grand bénéfice à s'y reporter à chaque difficulté rencontrée, en se laissant porter de définitions en définitions au gré des renvois proposés par les auteurs. S'il ne faut acheter qu'un ouvrage, c'est celui-ci ; un livre "durable".

• LÉVY Jacques et LUSSAULT Michel (dir.), Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés, Paris, Belin, 2003, 1034 p.

 

Conçu spécialement pour les étudiants de Sciences-po, un petit ouvrage, d'approche facile, fait le point sur l'approche géographique qui y est enseignée au travers de questions de société. Il s'agit là du second "manuel" de la conférence, mettant en scene la pensée géographique contemporaine :

• ALLEMAND Sylvain, DAGORN René-éric et VILAÇA Olivier, La géographie contemporaine, coll. Idées reçues, n° 102, Cavalier bleu, 2005, 126 p.

 

Pour approfondir l'approche géographique, trois ouvrages clés  :

• LÉVY Jacques, PONCET Patrick, ANDRIEU Dominique, DAGORN René-Éric, DUMONT Marc, HUREL Karine, JARNE Alain, RIPERT Blandine, STOCK Mathis, VILAÇA Olivier, L'invention du Monde. Une géographie de la mondialisation, Paris, Presses de Sciences-Po. 2008,

• DURAND Marie-Françoise, LÉVY Jacques, RETAILLÉ Denis, Le monde : espaces et systèmes, Paris, Presses de Sciences-Po, 2e éd. 1993.

• LéVY Jacques, Le tournant géographique. Lire l'espace pour penser le Monde, Paris, Belin, Coll. "Mappemonde", 1999.

 

Les ouvrages d'où sont tirés les lectures obligatoires (cf. le plan des séances) constituent aussi, pris chacun dans son entier, de bonnes bases pour la pensée, et de bons moyens de stimuler la réflexion dans le cadre des études à Sciences Po. On s'y reportera également pour leur bibliographies.

 

D'autres dictionnaires de géographies peuvent être consultés pour leur fonction première, à l'exception de l'exécrable coup éditorial d'Yves Lacoste, auteur d'un très mauvais dictionnaire de géographie, mais aussi du dictionnaire de Pierre Georges, très "daté" :

• BRUNET Roger, FERRAS Robert , THÉRY Hervé (dir.), Les mots de la géographie, Paris, Reclus/La documentation française, 4e éd. 1995.

• BEAUD Pascal , BOURGEAT Serge, BRAS Catherine , Dictionnaire de géographie, Paris, Hatier, 1997.

 

Les manuels du secondaires peuvent servir à réviser les bases, mais aussi à formaliser les idées, quoique l'on ne puisse toujours attendre de ces publications qu'elles reprennent à leur compte les analyses et les concepts les plus en pointe dans la discipline, le marché de l'édition dans ce domaine étant tout de même largement normé par les programmes scolaires et leur lot d'archaïsmes :

• HAGNERELLE Michel (dir.), L'espace mondial, Manuel de Géographie – Classes de Terminales, Paris, Magnard, 2003. Le meilleur sur l'ensemble du programme.

• KNAFOU Rémy (dir.), L'espace mondial, Manuel de Géographie – Classes de Terminales, Paris, Belin, 2003. Très bon également.

• BRUNET Roger (dir.), L'espace mondial, Manuel de Géographie - Classes de Terminales, Paris, Bréal, 1998. Très bon dans les parties concernant l'analyse spatiale des états et des régions mondiales ; à éviter par contre pour la première partie consacrée à “L'organisation géographie que monde”.

 

À noter, en vue de cadrer la constitution d'une culture personnelle en sciences sociales, La bibliothèque idéale proposée par la revue Sciences Humaines :

• Revue Sciences Humaines, La bibliothèque idéale de sciences humaines, Hors-Série, n°42, septembre-Octobre 2003, 128 p., 7 euros 50.
Sommaire complet en ligne (avec la liste complète des ouvrages analysés dans la revue): http://www.scienceshumaines.com/sommaire.do?id=27265
En quelques lignes ou en une ½ page des présentations rapides des grands ouvrages des sciences sociales aux XXe et XXIe siècles. Le classement est à la fois disciplinaire et thématique.

 

Ci-après, une liste de références de haut niveau permettant de compléter sa culture géographique (des chapitres sont recommandés en priorité à la lecture, mais les ouvrages peuvent bien sûr être lus intégralement) :

• ASHER François, Les nouveaux principes de l'urbanisme. La fin des villes n'est pas à l'ordre du jour, éditions de l'aube, 2001, 104 p.

• BEAUD Stéphane, "Quatre copains à la fac", (2e partie), 80% au bac… et après. Les enfants de la démocratisation scolaire. Paris, La découverte, 2002, p. 141-214.

• BADIE Bertrand, “ De la recomposition ” (chapitre 8), La fin des territoires, Paris, Fayard, 1995, pp. 214-252.

• BRUNET Roger, “ De la production à l'organisation de l'espace ” (partie de “ Défrichement du Monde ”), in R. Brunet (dir.), Géographie Universelle, t. 1 “ Mondes Nouveaux ”, Paris, Hachette/Reclus, 1990, p. 12-75.

• COHEN Daniel, Richesse du monde, pauvreté des nations, Paris, Flammarion, coll. "Champs", 1997, 167 p.

• DOLLFUS Olivier, “ Présentation du Monde ” (partie de “ Système Monde ”), in R. Brunet (dir.), Géographie Universelle (t. 1), “ Mondes Nouveaux ”, Paris, Hachette/Reclus, 1990, p. 273-307.

• DOLLFUS Olivier, GRATALOUP Christian, LÉVY Jacques, "Le Monde : pluriel et singulier", GEMDEV, Mondialisation. Les mots et les choses, Paris, Karthala, 1999, pp. 81-120.

• DURAND Marie-Françoise, LéVY Jacques, RETAILLé Denis, "Vers la société-monde ?" (chapitre 4), Le monde : espaces et systèmes, Paris, Presses de Sciences-Po, 2e éd. 1993, p. 191-247.

• FERRY Jean-Marc, "L'état supranational : mythes et limites" (chapitre premier), La question de l'état européen, Paris, Gallimard, coll. "NRF essais", 2000 p. 41-85.

• HABERMAS Jürgen, "Tirer la leçon des catastrophes ? Rétrospective et diagnostic d'un siècle écourté", Après l'Etat-nation. Une constellation politique, Paris, Fayard, 2000, p. 13-39.

• HALL Edward T., La dimension cachée, Paris, éditions du Seuil, 1971 (1966).

• KNAFOU Rémy, “ Le Monde en ses réseaux ”, in R. Brunet (dir.), Géographie Universelle (t.1), “ Mondes Nouveaux ”, Paris, Hachette/Reclus, 1990, p. 400-443.

• LE BRAS Hervé, "Les lois du mouvement" (chapitre 4), "Les grandes invasions" (chapitre 5), "La souche introuvable" (chapitre 6), Essai de géométrie sociale, Paris Odile Jacob, 2000, p. 107-162.

• LÉVY Jacques, “ Il y a du Monde ici ” (chapitre 13), Le tournant géographique. Lire l'espace pour penser le Monde, Paris, Belin, Coll. "Mappemonde", 1999, p. 329-370.

• LÉVY Jacques, “Construire, disent-ils ” (chapitre 8), Europe, une géographie, Paris, Hachette, Coll. "Carré géographie ", 1997, p. 203-243.

• LÉVY Jacques, "La ville, un concept" (chapitre 10) & "Des citadins contre la ville" (chapitre 11), L'espace légitime. Sur la dimension géographique de l'espace légitmime, Paris, Presses de la fondation nationale des sciences politiques, 1994, p. 203-243.

• POSTEL-VINAY Karoline, “ La transformation spatiale des relations internationales ”, in SMOUTS M-C (dir.), Les nouvelles relations internationales, Paris, Presses de Sciences Po, 1992, p. 297-360.

• POSTEL-VINAY Karoline, L'Occident et sa bonne parole. Nos représentations du monde, de l'Europe coloniale à l'Amérique hégémonique , Paris, Flammarion, 2005, 221 p.

• RETAILLÉ Denis, "La vérité des cartes", Le débat, n°92, nov.déc. 1996, p. 87-98.